Tesla refuse un accord à 60M$ et perd un procès Autopilot à 243M$

Un jury a infligé une amende de 243 millions de dollars à Tesla dans l’affaire relative à l’accident mortel d’une Model S en 2019, équipée d’Autopilot. Cette décision intervient après que le constructeur ait rejeté une proposition de settlement s’élevant à 60 millions de dollars, révélée dans une demande de frais de justice.

L’actualité automobile du jour

Essai en cours : la Ford Mustang GTD 2025

Le journaliste est actuellement au volant de la Ford Mustang GTD 2025, bien que les impressions de conduite ne puissent pas encore être partagées.

Audi dévoile le Q3 Sportback

Audi a présenté le Q3 Sportback, une version au look sportif et à la ligne de toit redessinée, se positionnant comme une alternative moins pratique mais plus stylée au Q3 standard.

Genesis GV60 Magma : la rivalité par le logiciel

Le patron de Genesis, la division luxe de Hyundai, a annoncé que la GV60 Magma rivalisera avec les BMW M et Mercedes-AMG en se distinguant par ses logiciels, et pas seulement par son hardware.

Conflit en Californie sur la vente directe

L’association des concessionnaires de Californie (California’s New Car Dealers Association) a intenté un procès à American Honda et Sony Mobility. Le litige porte sur la tentative de vendre directement la voiture électrique Afeela aux consommateurs, court-circuitant ainsi le réseau de concessions Honda et Acura.

Vente aux enchères d’une Mercedes-Benz appartenant à Senna

La Mercedes-Benz 190 E 2.3-16 ayant appartenu à la légende de la Formule 1, Ayrton Senna, sera mise aux enchères en novembre par RM Sotheby’s. Son estimation est comprise entre 255 000 et 290 000 euros.

Sergio Perez et Valtteri Bottas : Les Premiers Pilotes de l’Équipe Cadillac F1

Sergio Perez effectue un retour en Formule 1 avec Cadillac après une séparation quelque peu tendue avec Red Bull Racing l’année dernière. Il sera rejoint par Valtteri Bottas, qui quittera son rôle chez Mercedes à la fin de cette saison. Les deux pilotes vétérans ont été engagés à conditions égales et avec des contrats pluriannuels, a confirmé Dan Towriss, le PDG de l’équipe.

Une annonce officielle attendue

Towriss était accompagné du président de General Motors, Mark Reuss, pour la conférence de presse annonçant les premiers pilotes de l’équipe. Ils n’ont pas divulgué les spécificités des contrats concernant leur durée ou la rémunération. Cette annonce officialise des rumeurs qui circulaient depuis la création de l’équipe, rumeurs qui s’étaient amplifiées ces dernières semaines.

Un processus de sélection rigoureux

« C’est un moment important pour nous qui a demandé beaucoup d’efforts pour en arriver là », a déclaré Towriss. « Il y avait beaucoup de spéculations, mais après un processus d’examen approfondi dirigé par notre directeur d’équipe Graeme Lowdon, je suis heureux de confirmer la signature de Valtteri Bottas et Sergio Perez pour la saison inaugurale du Cadillac Formula 1 Team en 2026. »

L’expérience et le leadership privilégiés

L’équipe a misé sur l’expérience et le leadership des deux pilotes plutôt que sur de jeunes talents. Leur acuité technique et leur feedback seront cruciaux pour le développement de la monoplace dans le cadre des nouvelles régulations de 2026.

Une synergie cruciale pour le développement

Mark Reuss a souligné l’importance de cette relation entre les pilotes et l’équipe technique. « Le feedback des pilotes sera déterminant dans l’histoire de Cadillac. C’est une combinaison gagnante. » Le développement du groupe motopropulseur propre à GM serait toujours dans les temps pour la fin de la décennie.

Un duel interne passionnant en perspective

Un duel interne pour le statut de premier pilote s’annonce entre Perez et Bottas. Les deux ont joué les seconds rôles face à des coéquipiers superstar : Bottas derrière Lewis Hamilton et Perez derrière Max Verstappen. Bottas affiche des statistiques plus solides avec 10 victoires et 67 podiums, contre 6 victoires et 39 podiums pour Perez.

En mars 2026, deux Cadillac motorisées par Ferrari feront leurs débuts à Albert Park, marquant l’arrivée d’un nouveau concurrent tant pour les équipes que pour les pilotes.

Cadillac F1 écarte Christian Horner : le PDG met fin aux rumeurs de recrutement

« Aucun entretien » et « aucun projet » de recruter Christian Horner. C’est la déclaration catégorique de Dan Towriss, le PDG de l’écurie Cadillac Formula 1, qui a fermement démenti les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux. Ces spéculations liaient l’ancien patron de Red Bull Racing à la nouvelle structure américaine suite à son éviction mouvementée le mois dernier.

Un démenti officiel en conférence de presse

S’exprimant lors d’une conférence de presse annonçant les premiers pilotes de l’écurie, Sergio Perez et Valtteri Bottas, Dan Towriss a voulu couper court à toute spéculation. « Il n’y a eu aucun entretien avec Christian Horner, et il n’y a aucun projet de le faire », a-t-il affirmé. « Je tiens à officialiser l’arrêt de cette rumeur. Notre soutien, notre confiance et notre approbation vont intégralement à [notre directeur d’écurie actuel] Graeme Lowdon. »

L’ombre du scandale et la perception dans le paddock

Si l’opinion sur Christian Horner varie dans le paddock de la Formule 1, la perception générale est qu’il est devenu persona non grata dans les conseils d’administration de nombreux constructeurs. Ce statut découle directement du scandale Google Drive de 2024 et de la gestion controversée des accusations de comportement inapproprié par Red Bull. Beaucoup estiment que l’affaire a été mal gérée et qu’elle illustre comment les puissants parviennent souvent à éviter les conséquences de leurs actes.

Une question de morale dans le recrutement en F1 ?

La question se pose de savoir si ce scandale, ou un autre facteur, empêchera Christian Horner de retrouver un emploi en Formule 1. L’histoire du sport automobile montre une certaine amnésie à court terme, comme en témoigne le retour de Flavio Briatore après une affaire de course truquée. Peut-être que la moralité n’est tout simplement pas un critère décisif dans les décisions de recrutement de certaines équipes. Quoi qu’il en soit, la direction de Cadillac ne semble pas intéressée par les services de l’ex-directeur de Red Bull.

Porsche Cayenne Électrique 2026 : Essai Prototype d’un SUV Électrique d’Exception

Imaginez : un constructeur automobile allemand réputé pour ses sportives se trouve dos au mur, le sol se dérobant sous ses pieds. Il se sauve de la seule manière possible : en créant un SUV. Si vous ne connaissez pas l’histoire, demandez à ChatGPT ce qui s’est passé lorsque Porsche s’est sorti de l’ornière avec le premier Cayenne SUV en 2002. Aujourd’hui, 23 ans plus tard, Porsche traverse à nouveau une période délicate et mise sur ce qu’il espère être un SUV révolutionnaire pour la surmonter. Mais cette fois, sans V8.

La Genèse du Cayenne Électrique

Porsche a de bonnes raisons d’être nerveux. Il a fallu plus d’une décennie pour que le public admette que construire le meilleur SUV au monde n’était pas la fin de son héritage sportif. Alors que le marché des véhicules électriques ralentit et que des guerres commerciales compliquent la donne, Porsche a même annoncé qu’il continuerait à produire le Cayenne thermique de troisième génération aux côtés de ce nouveau venu électrique jusqu’aux années 2030. Son avenir en dépend.

Nouveaux Moteurs, Nouvelles Technologies, Plus de 1000 Ch

Le Cayenne Électrique repose sur une version retravaillée de la plateforme PPE de la Macan Électrique. Il propose une architecture 800 volts, une batterie de 113 kWh et un groupe motopropulseur bi-moteur. La grande nouveauté ? Des moteurs développés en interne, refroidis par liquide entre les rotors et les stators, leur permettant de délivrer leur puissance maximale en permanence.

Disponible en versions de base, S et Turbo, la puissance maximale de cette dernière dépassera les 1000 chevaux, permettant un 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. L’autonomie promise est supérieure à 560 km (estimation WLTP). Le chargement rapide est un argument de poids : 400 kW pour une recharge de 10 à 80% en seulement 16 minutes, même si l’infrastructure actuelle peine à suivre.

Une Conduite 100% Porsche

Au volant, la magie opère. La direction à angle variable (5 degrés) et la suspension Active Ride, optionnelles, font des merveilles. La version Turbo, agile et viscérale, offre un bond phénoménal par rapport à la version de base. L’écart de performances et de sensations entre les modèles est similaire à celui que l’on trouve dans la gamme thermique.

Un Son de V8… Artificiel mais Réussi

Point qui fera débattre les puristes : le son. Le « Porsche Electric Sound System » est une note d’« échappement » qui peut être ajoutée à tous les modèles. Développé à partir de l’enregistrement d’un V8 de Cayenne sur banc, modulé pour s’adapter au régime plus large des moteurs électriques, il surprend par son réalisme. Calibré avec soin, il ajoute une émotion palpable à la conduite.

Des Capacités Tout-Terrain Insoupçonnées

Malgré son poids, le Cayenne Électrique impressionne en off-road. Son mode tout-terrain modifie complètement la calibration de l’accélérateur, le rendant incroyablement progressif. Le logiciel de contrôle de traction est d’une efficacité redoutable, trouvant lui-même l’adhérence sur les pentes les plus techniques. Seul le freinage en descente demande encore un peu de finesse.

Verdict : Un SUV Électrique d’Exception

Le Porsche Cayenne Électrique est tout simplement superbe. Il reprend le pari audacieux du premier Cayenne en construisant une voiture à la hauteur de ses ambitions. Son excellence technique est indéniable. Son succès auprès de la clientèle américaine, et mondiale, dépendra cependant de son prix final et de l’évolution de l’infrastructure de recharge. Mais sur le plan technique, Porsche a réussi son atterrissage.

Lamborghini n’a pas atteint la limite de puissance de son V12

En 2025, Lamborghini fabrique encore des moteurs V12. Le constructeur italien continue de trouver des moyens de les rendre plus puissants sans recourir à la suralimentation. La « few-off » Fenomeno en est la preuve, avec le V12 le plus puissant de la marque à ce jour : 823 chevaux, soit neuf de plus que la Revuelto.

Une marge de progression intentionnelle

Rouven Mohr, directeur technique de Lamborghini, insiste sur le fait que cette puissance est délibérément limitée. Il explique que la décision de n’ajouter que neuf chevaux était un « choix de portefeuille » et non une limite technique. Le moteur atmosphérique de 6,5 litres aurait encore plus à offrir.

Une optimisation minutieuse

D’où viennent ces neuf chevaux supplémentaires ? Mohr précise qu’il s’agit d’une sélection rigoureuse de pièces, d’une minimisation des tolérances et d’une réduction des frottements. C’est un réglage fin, et non un changement de conception majeur comme une modification du taux de compression.

La synergie avec l’hybridation

La Fenomeno est également une hybride. Son groupe motopropulseur électrique tri-moteur est plus puissant, passant de 187 chevaux (Revuelto) à 241 chevaux. La puissance totale de cette voiture aux angles saisissants atteint ainsi 1 065 chevaux.

Une batterie révolutionnaire

Mohr détaille que la batterie, bien que de même taille, utilise une technologie de cellules cylindriques différente de celle standard (pouch), offrant plus d’énergie et de puissance. Ce changement a nécessité une refonte du système de refroidissement.

Un potentiel électrique encore inexploité

Chaque moteur électrique pourrait théoriquement développer 147 chevaux sans modification. Passer à un système 800 volts augmenterait la puissance, mais nécessiterait un onduleur différent et une batterie plus lourde, ce qui n’est pas pertinent pour Lamborghini à ce stade.

L’avenir du V12 naturellement aspiré

Les déclarations de Mohr ouvrent la porte aux spéculations. Le V12 6,5 litres pourrait-il atteindre 900 chevaux sans turbos ? La puissance combinée pourrait-elle frôler les 1 300 chevaux ? Quoi qu’il en soit, Lamborghini continue de pousser le développement de son moteur thermique emblématique, contre toutes les prédictions annonçant sa disparition.

Lamborghini Diablo : Pourquoi la marque ne peut pas revenir en arrière

Vous regrettez la Diablo ? Moi aussi. Elle trônait sur mon mur, aux côtés de Viper, de Ferris Bueller et, selon l’encombrement, d’au moins un Boondock Saint. Si vous êtes de la Génération X ou un Millennial plus âgé, peut-être que cela vous parle. Et si vous êtes fortuné, vous espérez peut-être acquérir votre propre machine à performances digne d’affiche. Mais où est son équivalent aujourd’hui ?

La réponse de Lamborghini : la technologie actuelle

Nous avons posé la question à Rouven Mohr, directeur technique de Lamborghini, et à Mitja Borkert, chef du design. Leur réponse est simple : il est là, dans le showroom.

« Parfois, il y a ce débat dans le milieu automobile selon lequel la nouvelle technologie est mauvaise et ennuyeuse. Que l’ancien est cool et excitant. Ce n’est pas vrai, pour être honnête », déclare Mohr.

Les supercars des années 80 et 90 : des vaisseaux spatiaux de leur époque

Les supercars héros des années 1980 et 1990 peuvent sembler archaïques et analogiques selon les standards actuels, mais pour leur temps, elles étaient à l’avant-garde de la technologie automobile.

« Quand la Diablo était state of the art, c’était comme un vaisseau spatial », explique Mohr. « Et notre travail est de définir le prochain niveau de vaisseaux spatiaux. »

Nostalgie et hommage chez Lamborghini

Cela ne signifie pas que la nostalgie n’a pas sa place chez Lamborghini, ou que les codes design classiques ne seront pas référencés dans ses automobiles modernes. Mais il faut s’attendre à des hommages plutôt qu’à des recreations.

Borkert explique sa philosophie en la comparant à la musique : « J’aime expliquer notre langage design comme les chansons d’un artiste qui reste en tête des charts depuis 62 ans. Un bon concert a une construction constante vers un point culminant. Je joue toujours une chanson différente de la précédente. Les artistes qui jouent constamment la même chose disparaissent. J’aime les artistes qui durent depuis des décennies. »

Depeche Mode et l’ADN Lamborghini

« Je suis un enfant des années 80 », poursuit Borkert. « Mon groupe est Depeche Mode. Pour moi, c’est un groupe qui a conservé son ADN pendant 40 ans, mais qui a toujours offert une nouvelle interprétation. Ils se sont constamment redéfinis. »

Mohr et Borkert estiment que la Fenomeno incarne cette philosophie.

Construire les icônes de demain

« Ces vieilles voitures représentaient le summum de la technologie de leur époque », déclare Mohr. « Ainsi, pour apprécier ce qu’elles étaient, nous devons créer des voitures actuelles qui visent l’excellence, afin que dans 50 ans, nous puissions regarder en arrière et les apprécier. »

« Même si j’aime les anciennes modèles à titre privé, et que j’en possède beaucoup, la technologie progresse, tout comme le monde. C’est un terrain de jeu où, pour le moment, nous évoluons dans 1%, peut-être moins. »

Et il conclut : « Faites confiance aux ingénieurs, et il y aura des trucs vraiment cool. »

Pourquoi Porsche utilise un camouflage géant sur les phares de ses prototypes ?

Si vous suivez les espions des nouveaux modèles, vous avez sans doute remarqué une tendance chez Porsche. Alors que la plupart des constructeurs habillent leurs prototypes de motifs complexes pour brouiller les pistes, Porsche adopte une stratégie différente : une robe noire mate agrémentée d’autocollants imitant des phares et des feux arrière bien plus grands que les vrais. Cette tactique vise à dissimuler les véritables faisceaux à distance, au point de pouvoir attribuer le véhicule à une autre marque. C’est précisément la raison pour laquelle les prototypes du Cayenne électrique arborent des autocollants arrière évoquant les feux pixelisés de Hyundai.

La stratégie de camouflage de Porsche décryptée

Interrogé à ce sujet, Sascha Niesen, responsable de la validation des prototypes Cayenne, a expliqué la logique derrière ce choix. « Soit vous avez un véhicule précédent que vous voulez faire ressembler à celui-ci, soit vous voulez qu’il ressemble à quelque chose de complètement différent », déclare-t-il. À l’avant, le camouflage reprend la forme d’un phare existant pour masquer la nouvelle signature lumineuse, plus fine. À l’arrière, le faux feu en barre, inspiré de l’Ioniq 5, distrait l’œil de la véritable barre lumineuse Porsche cachée en dessous.

Un processus d’approbation rigoureux

Chez Porsche, même le camouflage est soumis à un processus de validation exigeant. Les ébauches des designs sont présentées à Michael Steiner, membre du directoire en charge du développement, qui donne son approbation finale. Plusieurs projets sont testés sur un véhicule avant d’être retenus pour toute la flotte d’essais.

L’avantage du noir sur le camouflage zébré

Pour Sascha Niesen, le noir reste la meilleure option. « Honnêtement, nous ne savons pas vraiment pourquoi d’autres entreprises utilisent ce motif zébré sur leurs prototypes, car cela crie ‘Bonjour, je suis un prototype !’. Tout le monde regarde. Pour nous, c’est toujours juste du noir. » Il illustre son propos par une anecdote : lors d’un arrêt de recharge, trois Porsche noires passaient inaperçues tandis qu’un Audi Q6 camouflé en zèbre attirait immédiatement tous les regards.

Jeu IndyCar iRacing 2026 : Date de Sortie, Consoles et Fonctionnalités

Le premier jeu IndyCar autonome depuis deux décennies sortira l’année prochaine, comme l’a annoncé iRacing Studios. Cette simulation dédiée est prévue pour la « seconde moitié » de 2026 et sera disponible sur les consoles Xbox Series, PlayStation 5 et sur PC via Steam, y compris le Steam Deck.

Un partenariat stratégique et une sortie très attendue

iRacing a officiellement accueilli IndyCar sur sa plateforme de simulation début 2024, suite à la séparation abrupte de la ligue de course avec Motorsport Games. Beaucoup espéraient que ce partenariat iRacing-IndyCar irait au-delà d’un simple support sur le simulateur PC. Une situation similaire à celle de la NASCAR, qui s’est également associée à iRacing après avoir résilié son contrat d’exclusivité avec Motorsport Games, un accord qui avait donné lieu au désastreux NASCAR 21 Ignition.

Les fonctionnalités prometteuses du jeu IndyCar

Selon le communiqué d’iRacing, le jeu IndyCar 2026 proposera « un mode carrière robuste et à plusieurs niveaux, des pilotes officiels sous licence de la NTT INDYCAR SERIES et de l’INDY NXT by Firestone, ainsi qu’un mode multijoueur en ligne ». Il sera développé par une « équipe dédiée » utilisant une version améliorée du moteur Orontes, qui était la base d’ExoCross, le jeu de course futuriste à la physique riche publié par iRacing l’année dernière.

La croissance et la stratégie d’iRacing Studios

iRacing Studios a considérablement grandi ces dernières années et comprend désormais plusieurs équipes développant différents jeux sur des technologies uniques, au-delà de sa plateforme de simulation PC éponyme. Tony Gardner, président d’iRacing, a déclaré : « Notre titre INDYCAR bénéficiera de cette croissance, car il sera la seule priorité de l’une de ces équipes. Le jeu intégrera également des éléments tels que les assets de voitures et de circuits, la technologie et les caractéristiques de conduite développées pour d’autres produits iRacing Studios. »

Une sortie qui marque l’histoire du jeu vidéo de sport automobile

Le dernier jeu IndyCar contemporain sur consoles était IndyCar Series 2005 de Codemasters pour PlayStation 2 et Xbox, bien qu’il soit sorti en 2004 et que tout son contenu soit basé sur la saison 2003. Espérons que le jeu de l’année prochaine marquera le début d’un rythme de sorties plus régulier pour les années à venir. La principale série de course à roues ouvertes d’Amérique, ainsi que ses fans, le méritent amplement.

Porsche envisage des changements de vitesses virtuels pour ses électriques

Porsche envisage désormais des changements de vitesses simulés dans ses véhicules électriques, un revirement surprenant après s’y être initialement opposée. L’an dernier, un pilote de développement de la marque avait qualifié ces systèmes de « inutiles ». Pourtant, comme l’a démontré la Hyundai Ioniq 5 N, l’absence de valeur pratique n’empêche pas une fonction d’être divertissante et d’enrichir l’expérience de conduite.

Une perspective d’ingénieur qui évolue

La position initiale de Porsche était logique d’un point de vue technique. Un changement de vitesse dans un moteur thermique s’accompagne d’une brève interruption de la puissance, ce qui est un inconvénient à l’accélération. Pour un moteur électrique qui n’en a pas besoin, il semblait raisonnable de simplement l’éviter.

Cependant, lors d’un essai du prototype du Cayenne électrique, Sascha Niesen, responsable de la validation des prototypes Cayenne chez Porsche, a laissé entendre que la marque n’était plus aussi fermement contre cette idée.

Un prototype avec une boîte huit vitesses simulée

Non seulement Porsche est ouverte à l’idée, mais elle a déjà construit un prototype équipé d’une boîte de vitesses huit rapports simulée, accompagnée de bruits de moteur. Il ne s’agit pas de bips synthétiques, mais de sons authentiques, ceux d’un V8 traditionnel, spécifiquement enregistrés à partir d’un Cayenne V8.

« Nous avons enregistré les bruits à la fois pour l’intérieur de l’habitacle et pour l’extérieur, le son sortant de l’échappement », a expliqué Niesen. Adapter ce son aux moteurs électriques, qui tournent à des régimes très différents, nécessite un réglage fin pour moduler le son sur une plage de régime beaucoup plus large.

« Des changements de vitesses virtuels » nécessitant du matériel

Niesen a confirmé que les « changements de vitesses virtuels » étaient à l’étude. Contrairement à une simple mise à jour logicielle, leur implémentation nécessiterait du matériel supplémentaire, comme des palettes au volant, absentes sur le prototype actuel du Cayenne EV.

Porsche a bel et bien construit un véhicule concept avec ces palettes. Niesen, qui l’a conduit en mars, avoue avoir été sceptique au départ, craignant un gadget artificiel conçu par des « geeks du logiciel ». Mais le projet était en réalité mené par des ingénieurs expérimentés ayant travaillé sur les boîtes automatiques à double embrayage et à convertisseur de couple de la marque.

Une sensation authentique qui surprend

« Ils savent ce qu’ils font », a-t-il affirmé. « Ils ont réussi à lui donner la sensation d’une vraie boîte automatique à convertisseur de couple. Je n’ai pas pu faire la différence. » Le résultat l’a convaincu, dépassant toutes ses attentes.

Une option pour l’engagement du conducteur, pas une obligation

Niesen reconnaît que tous les clients ne réclament pas cette fonctionnalité, surtout dans l’univers du VE. Cependant, il existe un marché pour ce niveau d’engagement au volant. La valeur ajoutée réside dans le fait qu’elle peut être activée ou désactivée à volonté.

« C’est la clé », souligne-t-il. « Il faut donner au client la possibilité d’être plus engagé, mais dans un VE, cela ne peut pas être obligatoire. » Il fait le parallèle avec les transmissions à variation continue (CVT) qui ont introduit des rapports simulés pour une sensation plus naturelle, sans que ce soit nécessaire.

Souvent, dans la bataille entre les besoins et les envies, ce sont les envies qui l’emportent. Porsche semble avoir compris que l’émotion de conduite pouvait aussi passer par une bonne simulation.

Fin de production de la Nissan GT-R R35 : l’icône prend sa retraite après 18 ans

La légendaire Nissan GT-R R35 a officiellement conclu sa production au Japon après une carrière exceptionnelle de 18 ans. Cette icône de la performance, assez âgée pour obtenir son diplôme de fin d’études, tire sa révérence, du moins pour le moment.

L’actualité automobile en bref

Alors que Stellantis a écopé d’une amende de 190,6 millions de dollars pour non-respect des normes américaines d’économie de carburant, le groupe Mercedes-Benz surprend en développant un nouveau moteur V8, malgré sa stratégie électrique affichée.

Performances et technologies

Du côté des records, la Chine s’impose avec la BYD Yangwang U9 Track Edition, désormais EV de production la plus rapide au monde, ayant atteint 472,36 km/h. Dans un registre différent, Stellantis aurait mis en pause son programme de conduite autonome de niveau 3, jugé trop coûteux et peu viable commercialement.

Design et compétition

BMW, quant à elle, annonce réduire la taille des calandres de ses voitures de course pour améliorer leur aérodynamique et réduire la traînée, une évolution technique purement fonctionnelle.