Le Cybercab de Tesla pourrait finalement avoir un volant
Dans une déclaration surprenante, Robyn Denholm, présidente du conseil d’administration de Tesla, a révélé que le Cybercab pourrait être équipé d’un volant et de pédales si nécessaire. Cette annonce contredit les propos tenus par Elon Musk la semaine dernière, qui affirmait que le véhicule serait entièrement autonome sans ces équipements traditionnels.
Une divergence stratégique au sein de Tesla
La position de Robyn Denholm semble refléter une approche plus pragmatique concernant le déploiement du Cybercab. Alors qu’Elon Musk avait annoncé fièrement que la production débuterait dans huit mois avec un véhicule sans volant ni pédales, la présidente du conseil d’administration laisse entendre que Tesla pourrait adopter une solution de compromis.
Cette flexibilité dans la conception du Cybercab pourrait s’avérer stratégique pour Tesla, permettant à l’entreprise de s’adapter plus facilement aux différentes réglementations des marchés internationaux concernant les véhicules autonomes.
Le contexte du Japan Mobility Show 2025
Ces déclarations interviennent alors que l’industrie automobile mondiale se réunit au Japan Mobility Show 2025. Cet événement majeur met en lumière les dernières innovations en matière de mobilité et permet aux constructeurs de présenter leur vision future du transport.
Le Cybercab représente un projet ambitieux pour Tesla dans le domaine des véhicules autonomes et des services de transport partagé. La possibilité d’inclure un volant et des pédales pourrait faciliter son adoption par le grand public, encore méfiant face aux technologies de conduite entièrement automatisée.
Questions de gouvernance chez Tesla
Parallèlement à ces révélations sur le Cybercab, Robyn Denholm a également évoqué les incertitudes entourant la rémunération d’Elon Musk. La présidente du conseil d’administration a confirmé que Tesla envisageait des candidats internes pour prendre la direction de l’entreprise si Elon Musk devait la quitter, notamment si les actionnaires n’approuvaient pas son package de rémunération d’une valeur potentielle de 1 000 milliards de dollars.
Cette déclaration souligne les défis de gouvernance auxquels fait face Tesla, alors que l’entreprise navigue entre innovation technologique radicale et contraintes opérationnelles traditionnelles.
L’avenir de la mobilité autonome
Le débat autour de la présence ou non d’un volant dans le Cybercab reflète les tensions plus larges dans l’industrie automobile concernant le rythme d’adoption des véhicules autonomes. Alors que certains préconisent une transition immédiate vers des véhicules sans conducteur, d’autres recommandent une approche plus progressive.
La position flexible de Robyn Denholm concernant le volant et les pédales pourrait représenter une stratégie intelligente pour Tesla, permettant à l’entreprise de tester le marché avec différentes configurations selon les régions et la maturité des réglementations locales.
Implications pour la production
La production du Cybercab, prévue dans les huit prochains mois selon Elon Musk, pourrait être affectée par cette décision potentielle d’inclure un volant et des pédales. Cette flexibilité de conception nécessiterait une adaptation des chaînes de production et pourrait influencer le calendrier de lancement.
L’approche modulaire suggérée par Robyn Denholm permettrait à Tesla de proposer différentes versions du Cybercab, s’adaptant ainsi aux préférences des clients et aux exigences réglementaires de chaque marché.