Peu de gens le savent, mais le premier Chevrolet Colorado était proposé avec un moteur cinq cylindres. Surnommé Vortec 3500, il appartient à la famille de moteurs Atlas qui comprend également des versions quatre et six cylindres en ligne. Peu ont été modifiés pour la performance, mais comme le prouve cette Ford Fairmont break équipée de l’un d’eux, ils peuvent afficher des chiffres fous. Imaginez un quart de mile en 8 secondes à 153,64 miles par heure ?
Le projet fou de Calvin Nelson
Ce break rapide appartient à Calvin Nelson, connu sous le nom de Nivlac57 sur YouTube. Il a construit plusieurs de ces moteurs Atlas, y compris un six cylindres en ligne de 4,2 litres qui a développé plus de 1 000 chevaux aux roues dans une Chevrolet Camaro de cinquième génération. La chaîne de Nelson connaît une croissance significative, et il aide désormais d’autres passionnés à construire leurs propres bolides propulsés par des moteurs Atlas.



Du six cylindres au cinq cylindres turbo
Ce break Fairmont est rapide depuis un moment. Il courait déjà le quart de mile en 8 secondes avec le plus gros six cylindres sous le capot, mais Nelson a voulu relever un nouveau défi avec le cinq cylindres en ligne souvent oublié. Le résultat est une combinaison développant environ 720 chevaux aux roues, ce qui dépasse largement les capacités actuelles du châssis et de la suspension. Il prévoit de corriger cela en ajustant le système quatre barres à l’arrière pour une meilleure transmission de la puissance au sol.
Les secrets de la préparation moteur
Pour ce projet, Nelson a conservé le bloc en aluminium d’origine du moteur, ainsi que les arbres à cames de série. La culasse a été préparée par Snyder Performance, tandis que MW Steel a réalisé un collecteur d’admission sur mesure au look impressionnant. Le turbo 75/88mm est sans conteste l’élément qui fait la plus grande différence en termes de puissance, associé à un énorme intercooler que Nelson estime capable de refroidir la puissance pour 2 000 chevaux. Avec seulement 211 pouces cubes de cylindrée, ce moteur développe plus de 4 chevaux par pouce cube au volant. C’est tout simplement brutal.
Un son qui rappelle l’engagement sportif
L’entendre monter au-delà de 7 500 tr/min est un véritable régal. Fermez les yeux et vous pourriez penser écouter une Audi Quattro de rallye, ou peut-être une Audi 90 IMSA GTO. C’est fou de penser qu’il s’agit d’un moteur américain, conçu et vendu ici (bien qu’en nombres relativement limités) dans un simple pick-up ! Il était même disponible avec une boîte manuelle à cinq rapports, apparemment suffisamment robuste pour supporter une puissance sérieuse.
Les moteurs Atlas : une alternative méconnue
On ne se lasse pas de ces préparations sur base Atlas. Ils constituent une véritable alternative au 2JZ japonais, et sont bien moins chers que le Hurricane 3.0 litres de Stellantis.